Qui suis-je ?
Je m'appelle Céline Fabry, j'ai 30 ans et je vis à Amblève, en province de Liège (Belgique).
Je suis également cavalière professionnelle, instructrice indépendante et artiste équestre.
Confiance et respect sont une priorité pour moi ! Je travaille dans la calme et je mets un point d'honneur à ce que les chevaux comprennent ce qui leur est demandé. J'aime beaucoup éduquer les jeunes chevaux avec qui les premiers pas en selle se passent toujours à merveille. Pour moi, il n'y a aucun mauvais cheval, juste des chevaux incompris. Autodidacte, j'ai eu l'occasion de débourrer 50 chevaux et travailler avec plus de 500 chevaux !
Ma philosophie: Cavalière de formation classique, au fil de mon parcours, je me suis orientée vers l'équitation éthologique et un mode de vie plus naturel pour les chevaux. J'ai eu la chance de constater au fil des années que les chevaux qui vivent en prairie en groupe sont bien mieux dans leurs têtes et leurs sabots. Le mouvement, le fait de pouvoir se nourrir avec des aliments riches en fibres tout au long de la journée et les contacts sociaux sont très importants pour tous les équidés. Je suis aussi devenue une adepte des pieds nus et du sans-mors. Je pratique la communication animale au quotidien lorsque je travaille avec les chevaux. Je suis autodidacte, j'ai appris avec énormément de chevaux avec lesquels j'ai pu tester plusieurs méthodes. Je m'inspire régulièrement de différentes méthodes et j'en tire le meilleur. Pour moi, chaque cheval est unique et mérite une méthode adaptée à lui et son cavalier. La recette magique, c'est celle qui s'adapte à l'individu. La remise en question est essentielle lorsqu'on travaille avec les chevaux et je me forme régulièrement afin de vous offrir le meilleur à vous et aux chevaux. A mon sens, la meilleure vie qu'on puisse offrir à un cheval, c'est en prairie toute l'année, pieds nus, en pratiquant des activités riches et variées. Les chevaux adorent travailler quand on donne du sens à ce qu'ils font et une motivation. Ils adorent nous faire plaisir si nous leur expliquons correctement ce que nous attendons d'eux.
Mon parcours
Je suis née dans une famille qui n'était pas du tout dans les chevaux, mais déjà toute petite, j'avais cette envie d'être à leurs côtés. A l'âge de 6 ans, j'ai commencé à monter dans un centre équestre où j'avais un lien particulier avec mon poney préféré. Quand ses problèmes de santé se manifestaient, je le savais toujours avant d'arriver pour ma leçon et j'allais le marcher longuement jusqu'à ce qu'il aille mieux.
J'ai appris les bases de l'équitation dans un centre équestre, comme la plupart des cavaliers. Déjà dans mes débuts, j'avais tendance à calmer les chevaux nerveux et à motiver les plus mous... On me mettait souvent les chevaux que personne ne voulait. Puis en grandissant, mon heure de leçon par semaine ne m'a plus suffit. A 12 ans, j'ai alors pris en demi-pension Vanina, une grande ponette d'1m40 au tempérament bien trempé. J'ai beaucoup appris et évolué en dressage, même si les méthodes étaient dures et pas en accord avec ce que je voulais faire. Vanina avait du caractère et il lui arrivait de se rebeller contre sa propriétaire et le cavalier qui la montait en concours. A deux reprises, elle a même coincé le garçon dans son box pour le taper ... On me disait de me méfier d'elle, mais Vanina a toujours été très gentille avec moi.
Puis il y a eu Black. C'était un double poney qui se trouvait dans le box à côté de Vanina. Il avait toujours les oreilles couchées, il agressait et mordait tous ceux qui passaient devant son box. Sa propriétaire ne venait jamais s'en occuper et personne ne l'aimait. J'ai donc commencé à le sortir parce qu'il me faisait de la peine dans son box. Je m'en occupais comme mon propre cheval ! Il m'en a fait baver au début. Il était très vite effrayé, refusait le moindre petit obstacle si on avait pas la cravache derrière, refusait de partir en balade... Pendant les quelques mois passés ensemble, il s'est transformé ! Il était devenu magnifique, avait le poil brillant, avait constamment les oreilles en avant, ne mordait plus. En balade, on galopait à cru en licol sur les sentiers, et on a même sauté jusqu' à 1m20 car on avait confiance réciproquement ! Il était mon bonheur, mon cheval à moi. Puis après un an, quand sa propriétaire a découvert le merveilleux cheval qu'il était devenu, elle a décidé de revenir s'en occuper et m'a demandé de partir. J'ai réappris qu'après il a enchainé colique sur colique et qu'il avait repris ses mauvaises manières. Ca m'a déchiré le coeur...
J'ai alors commencé à monter une jeune ponette nommée Kiss, tout juste débourrée, chez un monsieur qui avait plusieurs chevaux. C'était la première jeune que je montais et nous avons appris ensemble. Nous avons fait nos premiers concours et elle est devenue redoutable jusqu'à gagner presque chaque parcours d'obstacle. Elle était volontaire et avait un coeur énorme ! A ce jour, elle a remporté de nombreux concours avec d'autres cavaliers.
Puis j'ai commencé à monter, travailler et éduquer des chevaux que le monsieur rachetait ou qui venaient de chez un marchand de la région, afin de les revendre. J'ai eu l'occasion de travailler toute sorte de chevaux. Du poulain qui ne connaissait rien, au cheval agressif, en passant par le cheval sauvage... J'ai monté de nombreux chevaux dont j'apprenais par la suite qu'ils étaient réputés dangereux, voir immontables. Parfois ils avaient une réputation de "tueurs". Certes, j'ai eu des difficultés avec certains d'entre eux. Mais ça n'a jamais duré. En général, au bout de quelques séances, même les plus rétifs devenaient de gentils chevaux, volontaires et biens dans leurs sabots. J'adorais aider ces chevaux à aller mieux, à reprendre confiance en les humains. La plupart de ces chevaux auraient probablement terminé à l'abbatoir, ce qu'ils ne méritaient pas car sous chaque cheval se cache une pépite. Si les gens comprenaient que le seul problème des chevaux est de tomber sur des humains qui n'ont pas les compétences ? Malgré le fait que je m'attachais à chacun d'entre eux, que je nouais des liens forts, j'étais tellement heureuse de les voir partir dans de bonnes familles. Donner une chance à des chevaux irrécupérables ... Voilà ce que j'aimais ... C'est dans cette écurie qu'on m'a donné Impeck, alors que j'avais 15 ans et que j'ai appris à débourrer.
Puis j'ai commencé à monter dans un élevage de très bons chevaux d'obstacle. Là, le monsieur n'y connaissait pas grand-chose malgré la qualité de ses chevaux. Il les mettait à des cavaliers professionnels qui, dans la plupart des cas, les bousillaient et lui rendaient complètement cassés psychologiquement ou physiquement. Dans ce monde, ce qui se passe souvent, c'est que soit le cheval se plie aux contraintes, soit il est considéré comme mauvais et ils s'en débarrassent... Chez cet éleveur, les autres chevaux passaient la semaine enfermés en box et ne connaissaient absolument rien. Ils étaient juste lâchés dans la piste une fois la semaine pour nettoyer leur box. J'ai débourré là-bas une grande jument et des jeunes étalons qui, à la base, n'acceptaient même pas le licol. J'ai eu l'occasion de sortir en concours avec certains d'entre eux qui se sont révêlés être des chevaux très généreux. Chaque fois qu'un cheval revenait braqué et au refus de chez un cavalier pro, je le montais et lui réapprenais à sauter avec envie. Au bout d'une année, j'ai décidé d'arrêter de monter dans cet élevage car l'argent l'emporte malheureusement toujours sur le bien-être du cheval, ce qui n'entre pas dans mes valeurs.
Durant ces années passées à apprendre auprès des meilleurs professeurs, les chevaux, j'ai coaché pas mal de personnes qui me demandaient de l'aide. Petit à petit j'ai commencé à donner des cours et à me déplacer chez les particuliers pour les aider à résoudre leurs problèmes et évoluer avec leur cheval. Enseigner est une vraie passion pour moi. Je me forme constamment afin d'améliorer constamment ma façon de travailler et mes méthodes.